Victimes de dents tachées, sensibles et abîmées, réjouissez-vous : un nouveau dentifrice britannique, Regenerate, promet en effet à ses utilisateurs de reconstruire l’émail de leurs dents en seulement trois jours d’utilisation. Présenté mercredi au sein du département beauté du très chic grand magasin londonien Selfridges, ce dentifrice révolutionnaire a été créé par une équipe de chercheurs britanniques d’Unilever, en collaboration avec des scientifiques américains, chinois et italiens, et devrait être vendu dès la semaine prochaine en Grande-Bretagne.
Le dentifrice, qui se définit comme « un produit cosmétique dentaire », coûte dix livres (12,25 euros) et doit être administré conjointement avec son sérum, vendu 30 livres (36,75 euros) la bouteille, lequel s’utilise une fois par mois. Ce dentifrice, produit de neuf ans de recherches, est apparemment capable de reconstruire 82 % de l’émail de dents, ce qui fait de lui, selon Unilever, le premier produit au monde de son genre. Cette nouvelle couche d’émail a pour effet non seulement de rendre les dents trois fois plus fortes, et donc notamment plus résistantes aux caries, mais aussi de restaurer leur blancheur d’origine.
Réparer l’érosion
La formule patentée, nommée NR-5tm, associe du silicate de calcium, un minéral dérivé du calcaire utilisé dans la production de ciment, et du phosphate de sodium, que l’on trouve dans le sel. Ces deux ingrédients combinés comblent les espaces microscopiques provoqués par l’érosion de la surface des dents, due à la consommation de produits tels que le vin, le sucre et les jus de fruits, et recréent une couche protectrice. Contrairement aux autres dentifrices qui se contentent de protéger l’émail, Regenerate recrée ce dernier sur les dents abîmées.
« Notre processus de recherches a commencé il y a dix ans quand nous nous sommes posé la question suivante : si le corps humain est capable de reconstruire des os, pourquoi ne pourrait-il pas reconstruire l’émail des dents ? À partir de là, nous avons mis au point Regenerate, un produit basé sur un mécanisme innovant qui permet pour la première fois de répondre à ce challenge », note Fred Schafer, le scientifique d’Unilever qui a chapeauté le développement de ce produit.
Source : LePoint.fr