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L’édentement unitaire : 2 cas cliniques

Prothèse Par Jacques BARANES, Gérard BAROUHIEL le 06-02-2002

La dentisterie du 21° siècle se dirige vers une demande esthétique, une biocompatibilité des matériaux et des restaurations de moins en moins mutilantes. Il est possible à l’heure actuelle de faire ” beau “, biocompatible et respecter au maximum les tissus dentaires.

La 17 présente un amalgame occlusal et la 15 une carie distale.
La solution implantaire est contre-indiquée par la proximité du sinus.

La dentisterie du 21° siècle se dirige vers une demande esthétique, une biocompatibilité des matériaux et des restaurations de moins en moins mutilantes. Il est possible à l’heure actuelle de faire " beau ", biocompatible et respecter au maximum les tissus dentaires.

Les différentes possibilités thérapeutiques pour l'édentement unitaire :

  • La prothèse adjointe partielle. D’emblée écartée par la plupart des patients.
  • Le bridge céramo-métallique impose une mutilation importante des dents piliers pulpées.
  • Le bridge collé en métal est une solution non mutilante, mais elle ne donne pas entière satisfaction sur le plan esthétique.
  • Le bridge collé sans métal répond aux exigences esthétiques et biologiques.
  • L’implant, s’il est possible est une bonne solution. Il respecte les dents voisines et la biocompatibilité du titane est établie.


Les deux cas cliniques que nous présentons répondent à la demande actuelle des patients :

1/ Le bridge collé sans métal

Patient de 40 ans consultant pour le remplacement d’une première molaire maxillaire.

A la demande esthétique et fonctionnelle s’ajoute le souci du respect des dents voisines.

Les préparations sont occluso-proximales et ressemblent à celles des inlays composites.
Les préparations sont occluso-proximales et ressemblent à celles des inlays composites.
Notre décision thérapeutique se porte vers un système de bridge collé sans métal : le bridge Targis Vectris.
 
Ce bridge est composé d’une couche externe de ceromer soutenu par un matériau composé d’un réseau de fibres de verre.

Les ceromers (Targis) présentent à la fois les avantages des matériaux céramiques (esthétique durable, résistance à l’abrasion, haute solidité) et ceux des composites modernes (finition aisée, bonne résistance à la fracture, excellente liaison au composite de collage).

Le Vectris apporte une véritable révolution dans le monde dentaire. Cette technologie, faisant appel à des tissus composés de fibres de verre, permet de réaliser des armatures sans alliages pour des bridges (technologie éprouvée dans les domaines nautique et aéronautique).
Réalisation du bridge Targis Vectris au laboratoire.
Réalisation du bridge Targis Vectris au laboratoire.

Le collage se fera selon les procédures habituelles.

Ici, les conditions anatomiques favorables, permettent la pose d’un implant (ICE 3.i 4x15 mm).
Ici, les conditions anatomiques favorables, permettent la pose d’un implant (ICE 3.i 4x15 mm).
Mise en fonction réalisée avec repositionnement apical du lambeau vestibulaire.
Mise en fonction réalisée avec repositionnement apical du lambeau vestibulaire.
Prise d'empreine.
Réalisation de l'inlay-core.
Essai de l'inlay-core.
Contrôle radiographique.
Vue à 4 mois après la pose de l'élément cosmétique céramo-métallique.
Vue à 4 mois après la pose de l'élément cosmétique céramo-métallique.
Là aussi nous avons pu allier esthétique, biocompatibilité du titane et non mutilation des dents voisines.
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