
La restauration d’une incisive centrale maxillaire est un véritable défi pour le praticien. Quelle que soit la situation clinique, l’objectif reste le même : un résultat naturel et durable. Dans le cas d’une fracture coronaire (figure 1), il existe différents moyens d’avoir un résultat prévisible et obtenir une anatomie, une teinte et un état de surface naturels.

Fig.1 Situation clinique pré-opératoire
La réalisation d’un wax-up est un préalable indispensable. Qu’il soit réalisé par le praticien ou le prothésiste, le wax-up sera toujours plus facile d’exécution sur un modèle que l’on peut déplacer dans un espace tridimensionnel plutôt que de reconstruire la forme et la position directement en bouche avec les limitations d’ergonomie que nous connaissons. Une clé en silicone permettra de transférer l’information du modèle vers le milieu buccal. Monter un composite devient alors un jeu d’enfant.
La concordance de teinte entre la dent à restaurer et sa controlatérale est une étape indispensable et délicate à la fois. Le choix du composite devient décisif car il doit permettre de rétablir les 3 dimensions que sont la teinte, la luminosité et la tonalité chromatique (Admira Fusion, Voco ; figure 2) mais aussi l’opalescence et les caractérisations (Final Touch, Voco ; figure 3).

Fig. 2 Composite (Admira Fusion, Voco)

Fig. 3 Colorants (Final Touch, Voco)
Le montage suivra donc chronologiquement la réalisation d’une couche de composite émail palatin (teinte Incisale), la construction de la masse dentine (teinte Opaque A2), l’apport de caractéristiques (teinte Jaune) et enfin une facette de composite émail en vestibulaire (teinte A1).
Le polissage n’est pas une simple formalité. Il doit préserver l’anatomie de surface de la dent tout en accentuant le rendu brillant du composite. Une succession de disques à polir balaye les imperfections tout en conservant la forme anatomique donnée au montage. Le brillantage se fait à l’aide d’une pâte et d’une brosse. Le résultat obtenu est une dent fonctionnelle et harmonieuse qui s’intègre parfaitement à l’arcade (figure 4). Le patient retrouve ainsi un sourire admirable en 3 dimensions.

Fig. 4 Situation clinique post-opératoire
Cet article est sponsorisé par VOCO.