Cas de Pro Arch dans le cadre d’une mise en charge précoce avec pose d’une prothèse d’usage à 3 jours grâce au laboratoire Fréderic RUOCCO.
Photo 1 : Consultation d’une patiente de 66 ans suite à un appareil qui ne tient plus.
Photo 2 : Etat initial : parodontite terminale à la mandibule et appareil complet au maxillaire.
Photo 3 : Cette photo sans son appareil complet met bien en évidence la perte de dimension verticale.
Photo 4 : Confirmation de la perte de DVO par l’indice de Willis.
Photo 5 : Utilisation la plaque de Fox afin de régler l’occlusion parallèlement au plan de Camper et à la ligne bipupillaire.
Photo 6 : Prise d’un arc facial.
Photo 7 : Utilisation d’un silicone d’occlusion avec la maquette d’occlusion.
Photo 8 : Cire d’occlusion mandibulaire + silicone d’occlusion + maquette du haut : le tout est envoyé au prothésiste.
Photo 9 : Le prothésiste va réaliser une gouttière que je vais clipser sur les dents existantes à la mandibule, délivrant ainsi une courbe idéale à la mandibule.
Photo 10 : À ce stade, nous allons prendre l’empreinte du haut du bas ainsi qu’un silicone d’occlusion afin de préparer notre mise en charge précoce.
Photo 11 : Planification de la pose de 4 implants Tissue Level de chez STRAUMANN sur le logiciel VATECH.
Photo 12 : Vue occlusale préopératoire.
Photo 13 : Ostéoplastie crestale.
Photo 14 : Guide chirurgical en place.
Photo 15 : Utilisation de jauge de parallélisme en vue occlusale.
Photo 16 : Les mêmes jauges de parallélisme en vue frontale.
Photo 17 : Les 2 premiers implants en position 32 et 42.
Photo 18 : Les 4 implants posés : 2 droits et 2 inclinés et l’émergence de leur axe visible grâce aux porte-implants Loxim.
Photo 19 : Comblement des alvéoles avec matériau synthétique EASYGRAFT.
Photo 20 : Suture en 5.0 Mono fil autour des transferts d’implants.
Photo 21 : Solidarisation des transferts à l’aide d’un fil dentaire.
Photo 22 : Ensuite relié avec de la résine auto polymérisante.
Photo 23 : Utilisation d’un silicone Zermack HYDRORISE sans Light.
Photo 24 : Porte empreinte en bouche et ses 4 vis de transferts.
Photo 25 : Piliers de cicatrisation en bouche.
Photo 26 : Essayage d’une gouttière combinant l’enregistrement d’occlusion et la position des piliers de cicatrisation.
Photo 27 : Application d’un silicone d’occlusion sur et dans l’intrados de cette gouttière.
Photo 28 : L’ensemble silicone d’occlusion + gouttière d’enregistrement de l’occlusion + empreinte au silicone est envoyé au laboratoire.
Photo 29 : Utilisation d’une coupole afin de simuler un plan idéal et positionner les six dents antérieures sur une barre coulée puis ensuite collée sur des Variobases.
Photo 30 : Visualisation des Variosbase collés sur la barre réalisée en 48 heures.
Photo 31: À J+2 postopératoire, la patiente présente une cicatrisation optimale autour des piliers de cicatrisation.
Photo 32 : Essayage esthétique, validation de l’occlusion et de la bonne adaptation de la barre sur les implants.
Photo 33 : Le laboratoire réalise la finition du bridge complet transvissé résine en utilisant des coupoles afin d’obtenir une courbe idéale dans le plan de Wilson et de Spee.
Photo 34 : Livraison de la prothèse à J+3 par le prothésiste.
Photo 35 : Pose de la prothèse.
Photo 36 : Vérification de cette nouvelle DVO grâce à l’indice de Willis.
Photo 37 : Résultat final.
Photo 38 : Radio panoramique de contrôle.
Pour aller plus loin, rejoignez Matthieu Collin les 4 et 5 juin 2020 à La Ciotat pour deux journées autour du thème : Réhabilitation implantaire de l’édenté : Concept du Pro Arch.
3 commentaires au sujet de “Réhabilitation d’un édenté complet”
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Joli cas clinique .
Juste trois questions : deux « vrai » et une pour pinailler 🙂
Les vrais : : 3 jours entre la pose implants et prothèse , c’est le max, la norme ?
J’essaye souvent de réaliser dans la journée, si possible .
Mais c’est peut être une erreur , ne serait-ce que pour le patient , c’est peut être plus confortable de revenir un ou deux jours après la chir. ( je mets à part de travail labo ).
Prothèse définitive en trois jours , on peut donc s’attendre à une refonte de la gencive.
Donc , rebasage a qlq mois , ou pas important, surtout à la mandibule ?
Et la question pour le détail : l’indice de Willis : photo 4 , la pointe du compas en bas est à la limite du menton , et photo 36 presque un cm au dessus . Ce n’est donc pas du tout égale comme indiqué photo 36 , mais plutôt 7-8 mm en trop.
Réponses à vos questions..
1/y a pas de norme .. l idée c est de poser un définitif à 3 jours ( ou prothèse d usage pour les vrais pinailleurs !!) l essayage d une barre coulée et collée sur des variobases
2/ oui au maxillaire on est parfois amené à rebaser mais en anticipant sur le plâtre lors de l empreinte on préfigure la future crête et on réalise par le bridge une mise en condition. Gingivale.. au maxillaire il est conseillé de ne pas trop laisser l espace sinon. C est compliqué pour la phonation … à la mandibule par contre je laisse quand je peux l autoroute du soleil ..priorité à la maintenance…
3/effectivement entre la photo 4 et la 36 il y a une différence .. c est bien normal l idée c est de lever la DVO et la photo est la pour montrer que c est ce qu on a fait !!
Et puisqu on pinaille .. sur la photo 36 on voit bien que la pointe du compas est sur point « osseux « du menton ( qui est pas la même la définition de l’indice de willys ).. du coup vous voyez bien sur la 4 que la dvo est bcp trop basse …
Merci de vos réponses.
Quand je notais une différence entre la photo 4 et 36 , ce n’était évidement pas la DV , qui dans ce cas clinique n’est vraiment pas un point de détail .
C’était juste qu’en 4 , la mesure est faite avec le point menton cutané, et en 36 le point osseux . Difficile donc de comparer deux photos prise avec des repères différent ( j’avais bien dis que c’était pour pinailler, c’est vraiment un détail par rapport au travail présenté 🙂 ).
Cela m’aura permis de réviser l’indice de Willis, qui est effectivement au point menton cutané, donc la DV ici serait trop grande par rapport à cet indice , qui de toute façon n’est pas fiable et ne donne qu’une indication.