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extraction implantaire

Intérêt de la vis de cicatrisation anatomique en extraction-implantation

Implantologie Par Julien BITON le 26-08-2024

Cas clinique d’une patiente de 50 ans en bon état de santé général, non-fumeuse, qui présente une fracture de la dent 46 avec des douleurs à la mastication. Elle est adressée pour le remplacement de cette dent.

 

extraction implantaireFig. 01 : situation pré-opératoire.

 

La dent nécessite une extraction. Le choix de la mise en place d’un implant immédiat est privilégié afin d’être moins invasif, en ayant recours à une seule chirurgie, et d’optimiser le temps de traitement global.

 

La pose de l’implant

On réalise l’extraction de la 46 en essayant d’être le moins traumatisant possible, dépose de la couronne, séparation des racines. L’alvéole est désinfectée avec de la bétadine après un curetage rigoureux de celle-ci.
Au besoin, il est possible d’utiliser des fraises de dégranulation afin de ne laisser aucun tissu inflammatoire.

Une fois l’avulsion réalisée, on pose un implant à main levée, puis on comble l’alvéole avec un sticky bone réalisé à l’aide de PRF et d’une xénogreffe d’origine porcine. L’avantage du sticky bone est sa stabilité.
Pour en savoir plus sur cette technique, consultez l’article « Extraction-implantation immédiate et protocole PRF en secteur molaire » du Dr Julien Biton.

 

extraction implantaire
Fig. 02 :
mise en place de l’implant et
réalisation du comblement osseux (sticky bone). Une vis de couverture est posée pour éviter que le biomatériau ne se loge dans l’implant.

 

Dans ce genre de cas, on a souvent recours à des vis de cicatrisation classiques, en général rondes, ou bien à un pilier de type SSA. Ce dernier a pour avantage de créer un profil d’émergence de la prothèse idéal et de garder une quantité importante de tissus mous autour de l’implant.

extraction implantaire, vis de cicatrisation anatomique
Fig. 03 :
mise en place de la vis de cicatrisation anatomique et radio post-opératoire.

 

La vis de cicatrisation anatomique

Aujourd’hui, beaucoup de systèmes implantaires fournissent des piliers de cicatrisation « anatomiques » qui ont une forme d’alvéole et qui permettent le maintien de ses tissus mous. Certes le résultat n’est pas sur-mesure comme avec le SSA, mais il est quand même intéressant, car sa mise en place ne nécessite que quelques secondes.
C’est le choix qui est fait ici. À trois mois, on dévisse le pilier et on observe une cicatrisation idéale.

 

mise en place de la vis de cicatrisation anatomique
Fig. 04 :
retrait de la vis de cicatrisation anatomique pour la prise d’empreinte.

 

Une empreinte numérique est alors réalisée avant la pose de la prothèse transvissée réalisée en zircone.

 

radio post-opératoire
extraction implantaire, couronne en place
Fig. 05 :
radio post-opératoire et mise en place de la couronne.

 

La prise en charge pour cette patiente s’est faite en 4 rendez-vous : consultation, chirurgie, prise d’empreinte et pose de la prothèse.

 


 

Cet article a été rédigé par le Dr Julien Biton, chirurgien-dentiste spécialisé en parodontologie.

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