Toujours, que ce soit en milieu scolaire, universitaire ou professionnel, chacun bâtit son avis au quotidien et se construit une réputation basée sur l’image qu’on donne aux autres.
Longtemps, cette réputation se répandit de bouche à oreille.
Longtemps également, il était toujours possible, une fois rentré chez soi, de se déconnecter et de s’aérer l’esprit.
Mais ça, c’était avant…
Internet a surgi il y a deux décennies dans nos vies quotidiennes, et depuis une dizaine d’années environ, les réseaux sociaux ont fleuri et modifié les relations humaines avec leur florilège d’applications : création de groupes, nouvelles relations, possibilité de communiquer à plus grande échelle…
Mais comme pour toute évolution, il y a un revers à la médaille.
Avec le développement des réseaux sociaux et des pouvoirs qu’ils représentent, la diffamation, le dénigrement et le harcèlement ont pris des dimensions plus dangereuses.
Le moindre statut ou commentaire posté peut être diffusé à grande échelle sans possibilité de contrôle, et prendre des proportions démesurées.
Ainsi, ce qui était autrefois confiné dans un espace réduit et limité, se propage avec des conséquences terribles et parfois dramatiques.
La limite entre espace professionnel et vie personnelle s’amenuise, notre quotidien s’en ressent et notre entourage en subit les conséquences.
C’est pour cela qu’il est nécessaire de rappeler que si les réseaux sociaux ont contribué à bouleverser notre rapport à autrui et ouvert la porte à de nouvelles perspectives, la liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui.