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Dens in dente

Endodontie et micro-chirurgie Par Benjamin BOUBLIL le 28-02-2022

 

 

Qu’est-ce que le « dens in dente » ?

Le « dens in dente » signifie « une dent dans la dent », c’est une anomalie de développement de la dent, avec une invagination plus ou moins profonde de l’organe de l’émail. Cela donne des anatomies particulières, souvent très complexes.

Dans cette vidéo, il s’agit d’un cas de type 1 de Oehler, sur une 35, relativement facile. Une 27 avec un « dens in dente » de type 3 est logé entre deux canaux palatins ce qui la rend nettement moins sympathique. Comment gérer ce genre de situation ?

 

Le cas clinique 

Dans ce cas clinique vidéo, le Dr Boublil nous partage le traitement d’un jeune homme dont la 22 présente un « dens in dente » de type 2. Le patient venait de presser sa fistule, très volumineuse, donc ça saigne un peu. Le scan montre sur la vue en bas à gauche un canal principal et une extension mésio-palatine très divergente, ou bien un canal droit, assez ouvert, une belle perte osseuse, quasi périphérique, mais pas de mobilité.

 

Quelle stratégie de traitement adopter ?

Dans ce cas de figure, la probabilité d’instrumenter le second canal correctement est très peu probablement, c’est pourquoi le Dr Boublil opte donc pour un traitement orthograde suivi par un abord chirurgical complémentaire. La cavité d’accès n’a pas besoin d’être importante pour définir la longueur de travail et l’instrumentation. Ici, Benjamin utilise le XP-Endo® Shaper de chez FKG.

Pour l’irrigation, le praticien utilise une aiguille IrriFlex® souple et passe ensuite au XP-Endo® Finisher pour s’expandre dans le canal et pouvoir fouetter les murs canalaires, en présence d’hypochlorite.

 

Ensuite l’EndoVac™ (Kerr) pour l’activation par pression négative apicale d’abord avec une macro-canule, puis une micro-canule. Comme l’apex est un peu ouvert, il est important de vérifier son bon positionnement avec une rétro. Puis vient l’obturation au ciment biocéramique. Le cône est coupé et condensé pour donner de la dynamique au ciment, puis le composite est collé pour refermer la cavité d’accès avant de passer à la 2è phase.

 

L’obturation finale

Un lambeau de pleine épaisseur est soulevé, à base papillaire, que l’on dissèque au niveau de la fistule. Dans cet exemple, la concavité vestibulaire est anatomique. Puis, un curetage manuel est réalisé. L’idée est d’aller réséquer cette mini-racine grâce à la fraise H254E sur turbine de chez Komet, très fine, très pratique, avant de la retirer à la curette. Le Dr Boublil termine de nettoyer le site puis élargit le port de sortie pour pouvoir l’obturer de manière étanche. Un coup de ciment biocéramique et de putty TotalCem, le tour est joué !

 

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