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Quelle imagerie avant un sinus lift ?

le 08-03-2023

Le jeudi 24 mars dernier a eu lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.

 

 

Dans le replay de sa conférence, le Dr Audrey Lacan présente les recommandations des bonnes pratiques de la SFORL (Société Française d’ORL et de chirurgie de la face et du cou), lors de chirurgies implantaires en rapport avec le sinus maxillaire.
Découvrez dans sa vidéo ce qu’il est préférable de faire et de ne pas faire, notamment le type d’imagerie à réaliser pour ne pas avoir de problème s’il y a des complications suite à l’intervention, par exemple.

 

Le but de l’imagerie est de confirmer l’atrophie et établir le plan de traitement, mais surtout, de vérifier l’absence de contre-indication relative ou absolue (pathologie sinusienne, pathologie infectieuse, inflammation, tumorale…). Il est donc recommandé de faire une imagerie du sinus maxillaire, et non une imagerie restreinte à la zone à implanter.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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L’élévation sinusienne : l’abord crestal non violent

le 20-02-2023

Ce jeudi 24 mars 2022 a eu lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.

 

 

Replay de la conférence du Dr. Philippe Russe, directeur de l’Institut implantaire et Président de la SIFRIO, sur l’abord crestal non violent, une technique qu’il a découvert grâce au Dr. Ziv Mazor, parodontiste israélien.

L’imagerie réalisée en amont de l’élévation sinusienne par voie crestale doit dorénavant impérativement prendre en compte le complexe ostioméatal. Une recommandation importante qui pourra vous permettre de justifier vos choix !

 

Élévation sinusienne par abord crestal

L’ostéotome frappé peut décrocher dans l’oreille interne des Otolithes, qui sont des cristaux de carbonates de Calcium. Une fois décrochés, ils donnent au patient une sensation de vertiges. Dans certains cas, il peut y avoir un nystagmus (mouvements incoercibles des yeux du patient).

L’évolution de cette technique par voie crestale, est l’apparition d’une trousse spécifique inventée par le Dr Salah Huwais.

À l’aide d’un cas clinique, le Dr. Russe présente les étapes de ce processus non violent. Il démontre ainsi qu’il s’agit d’une technique préservatrice qui n’enlève pas de l’os mais qui le déplace.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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Implantation et modelage 3D avec un matériau synthétique injectable

le 10-01-2023

Le jeudi 24 mars dernier a eu lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux, ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.
Replay de la conférence du Dr Frédéric Gély-Huc, sur l’implantation et le modelage 3D avec matériau synthétique injectable (phosphate de calcium) à durcissement in situ.

 

 

Le matériaux idéal pour augmenter l’efficience en chirurgie d’augmentation osseuse offrirait :
• La simplification de la manipulation clinique.
• La capacité d’influencer les processus biologiques.
• La matrice dotée de capacités maximales de croissance cellulaire.
• De bonnes propriétés mécaniques en maintenant l’espace pour la régénération des tissus. Cela ne rendrait plus nécessaire l’utilisation de membrane, ni de procédures spécifiques de fixation mécanique. 

Les objectifs lors de l’utilisation de matériaux synthétiques pour la régénération osseuse sont multiples :
• La simplification des techniques.
• La diminution de la durée de l’intervention et de la taille du plateau technique.
La faible morbidité des procédures.
• La diminution des risques chirurgicaux.

 

Dans sa conférence, le Dr Gély-Huc présente toutes les propriétés chimiques du phosphate de calcium et explique la technologie de durcissement in vitro de ce biomatériau. Ces propos sont illustrés par des photos et vidéos prises lors de cas séances cliniques.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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Génération 2.0 – Les outils numériques en dentisterie

le 12-12-2022

Le jeudi 24 mars dernier a eu lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.

 

 

Génération 2.0

« Comment intégrer des outils numériques dans ses pratiques dentaires sans perdre la tête ? », voici le sujet que le Dr. Olfa Rachdi a abordé lors du Best of Implantology 2022.

La praticienne débute son intervention en constatant qu’être chirurgien-dentiste aujourd’hui est bien plus simple qu’il y a quelques années notamment grâce à l’arrivée et au développement des nouvelles technologies. Les outils numériques ont révolutionné tous les domaines, dont la dentisterie, et ont ouvert la porte à une multitude d’opportunités.

 

Pour illustrer ce constat, le Dr. Rachdi a présenté un cas pratique en détaillant tous les outils numériques utilisés lors de cette intervention. La situation est simple : la patiente souhaite trouver une solution pour soigner ses dents maxillaires mobiles.

Pour cela, la praticienne utilise différents outils numériques tels qu’une caméra optique, des logiciels de prévisualisation, un guide chirurgical ou encore, un flux numérique. De même, le prothésiste dentaire, qui travaille de pair avec le chirurgien-dentiste, utilise également des technologies afin de concevoir numériquement le projet prothétique.

En plus de ses nombreux avantages, les outils permettent de combler les lacunes de communication entre chirurgiens-dentistes, patients et prothésistes dentaires. Le traitement est donc co-écrit entre ces trois entités et devient unique et sur-mesure.

 

Cependant, bien que les technologies impliquent des coûts importants et des besoins de formation, le bilan résulte qu’exercer avec du matériel numérique apporte de la précision, de la fiabilité et de la communication dans le processus opératoire.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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Principe du SSASB – Extraction-implantation immédiate

le 28-11-2022

Cas clinique d’une extraction-implantation immédiate d’une 44 réalisée par le Dr Linda Martin avec une vis de cicatrisation personnalisée transformée en scanbody.
 

 

Le SSASB, une vis de cicatrisation personnalisée

Les avantages d’une vis de cicatrisation personnalisée en secteur postérieur en extraction-implantation immédiate sont nombreux et connus. Cette vis fabriquée numériquement, en phase pré-opératoire ou en per-opératoire, permet de devenir parfaitement biomimétique au profil de la dent extraite, de sorte qu’il n’y ait finalement pas deux vis identiques.
La cicatrisation permettra de préserver un maximum de tissu osseux et gingivaux en réalisant une fermeture protectrice complète de l’alvéole et un maintien du caillot sanguin.
Le praticien décide du profil d’émergence de sa future prothèse d’usage dès cette étape et les tissus vont cicatriser en fonction de ce profil.

 

Dans cette vidéo, notre patient reçoit un implant Aadva GCTech de ⌀5.0 par 10mm directement après l’extraction de sa 44. Une vis de cicatrisation personnalisée en composite avec un marquage occlusal tridimensionnel est scannée dans un analogue pour enregistrer le profil d’emergence qui va guider les tissus pour leur cicatrisation. Ce pilier provisoire devient un corps de scannage : le Sealing Socket Abutment Scan Body, le SSASB.

 

Fig-1-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 01 : trois empreintes sont réalisées le jour de la chirurgie.

 

Fig-2-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 02 : l’arcade avec le SSASB pour servir de repère.

 

Fig-3-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 03 : l’arcade avec le scanbody.

 

Fig-4-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 04 : le SSASB dans un analogue.

 

Fig-5-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 05 : pour passer à l’étape de transmission des empreintes au laboratoire, le logiciel nécessite que le praticien fasse une corrélation manuelle.

 

Fig-6-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 06 : le marquage tridimensionnel du SSASB devient essentiel pour être repérés sur l’empreinte.

 

Fig-7-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 07 : la corrélation se fait, le profil est visible, les éléments pourront être envoyés au laboratoire.

 

Fig-8a-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 08 : à gauche, la radiographie le jour de l’intervention et à droite, le contrôle à 3 mois post-opératoires.

 

Fig-8b-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 09 : trois mois plus tard, l’examen clinique et radiologique sont satisfaisants, l’épaisseur de gencive kératinisée est conservée.

 

Fig-9-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 10 : réalisation de trois empreintes faciles et rapides à réaliser sans dévisser le SSASB qui devient un corps de scannage. De haut en bas, on retrouve : l’empreinte de l’arcade, son antagoniste et celle de l’occlusion. Ces trois empreintes seront fournies au laboratoire Argoat Prothèse Dentaire.

 

Fig-10-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 11 : conception de la prothèse grâce à l’empreinte réalisée à trois mois.

 

Fig-11-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 12 : superposition faite au laboratoire de l’empreinte du SSASB et de la nouvelle empreinte réalisée à 3 mois. 

 

Fig-12-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 13 : le profil du SSASB guidera la future prothèse comme il a guidé les tissus lors de la cicatrisation.

 

Fig-13-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 14 : le laboratoire livre une couronne zircone maquillée en supragingivale et juste polie en contact gingival.

 

Fig-14-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 15 : le premier et unique retrait du SSASB peut avoir lieu.

 

Fig-15-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 16 : la cicatrisation a exactement suivi la forme du SSASB, les tissus mous attachés péri-implantaires sont épais et présentent une organisation idéale : zone crestale, zone de jonction et zone esthétique.

 

Fig-16-Linda-Martin-44-GC-FranceFig. 17 : le résultat final montre une belle intégration dans l’arcade, notamment au niveau épithélial.

 


 

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Cette vidéo vous est proposée par GC Tech France.

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Réhabilitation bi-maxillaire et mise en charge immédiate, chirurgie guidée INTEGRAL

le 21-11-2022

Cas clinique de chirurgie guidée réalisé par les Drs Frédéric Chamieh et Ahmed Rabiey sur un patient atteint d’une parodontite terminale, avec la totalité des dents non conservables. Les édentements n’ayant pas été compensés depuis plusieurs années, des migrations des dents entraînant une anarchie au niveau de la dimension verticale d’occlusion sont présentes.

 

 

La planification implantaire

En premier lieu, le patient réalise un bilan phosphocalcique afin de s’assurer qu’il n’existe pas de facteurs confondants environnementaux. Il est ensuite décidé de mettre en place une réhabilitation bi-maxillaire en mise en charge immédiate avec 6 implants maxillaires et 6 implants mandibulaires.

 

Sur ce type de cas, il est compliqué de réaliser le projet prothétique pour déterminer le futur sourire du patient, car il n’y a plus aucune référence occlusale ni esthétique. Grâce aux face-scans, à l’enregistrement de la cinématique mandibulaire, à l’enregistrement des données anatomiques et au le cône Beam, le praticien peut créer l’avatar du patient. Les praticiens optent pour des protocoles de mises en charge guidées afin que le projet prothétique et le positionnement des implants soient identiques à la prévisualisation sur ordinateur.

Le principal challenge du Dr Ahmed Rabiey pour traiter ce patient est de déterminer quel est le rapport intermaxillaire reproductible. En le confrontant à l’esthétique, il peut ensuite réaliser le montage, le wax-up et la simulation virtuelle du sourire.

 

Le flux de travail utilisé par les deux chirurgiens-dentistes est entièrement numérique et a pour but de faciliter la mise en charge immédiate comme la prothèse d’usage. C’est tout le bénéfice des guides à étages ! Une fois que le guide de base est positionné, cela permet de positionner la prothèse provisoire à la dimension verticale et au niveau tridimensionnel, comme planifié.

 

La trousse de chirurgie guidée

Les forets auto-guidants représentent l’un des principaux avantages de la trousse de chirurgie guidée INTEGRAL. D’un point de vue chirurgical, cela permet de ne pas utiliser de cuillères et d’augmenter la précision afin que la mise en place de l’implant puisse se faire de façon totalement guidée. De plus, la trousse INTEGRAL proposée par Anthogyr est ergonomique grâce à l’utilisation de codes couleurs formant des chemins fléchés intéressants pour les chirurgiens novices, comme pour les plus expérimentés.

 

Cicatrisation des tissus suite au provisoire
Cicatrisation des tissus suite au provisoire
Fig. 01 : cicatrisation des tissus suite au provisoire.

 

 

Fig. 02 : conception numérique de la prothèse d’usage.

 

Essayage du prototype imprimé
Fig. 03 : essayage du prototype imprimé.

 

Réalisation de la prothèse d'usage barre titane et dents montées en résine usinée
Réalisation de la prothèse d'usage barre titane et dents montées en résine usinée
Réalisation de la prothèse d'usage barre titane et dents montées en résine usinée
Réalisation de la prothèse d'usage barre titane et dents montées en résine usinée
Fig. 04 : réalisation de la prothèse d’usage barre titane + dents montées en résine usinée.

 

 

Prothèse d'usage en place

Cicatrisation des tissus suite au provisoire
Fig. 05 : prothèse d’usage en place.

Remerciements à :
– Dr Ahmed Rabiey pour le cas global/réhabilitation prothétique
– Dr Frédéric Chamieh pour la chirurgie
– Nathan Carrasqueira, prothésiste du Laboratoire Chasles, pour la prothèse
– L’ensemble de l’équipe du Cabinet Chasles pour son implication lors du tournage.

 


 

Cet article et cette vidéo vous sont proposés par Anthogyr.

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Les lambeaux décalés

le 24-10-2022

Le jeudi 24 mars 2022 a eu lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux, ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.
Nous avons le plaisir de vous présenter, ci-dessous, le replay de la conférence du Dr Anne-Claire Metz, chirurgien-dentiste à Strasbourg, qui est intervenue sur la technique des lambeaux décalés.

 

 
Les lambeaux décalés

Le Dr Anne-Claire Metz nous propose la possibilité d’augmenter la quantité de muqueuse kératinisée au niveau des sites à implanter de manière simple, fiable et pérenne. Grâce à cette conférence, nous serons donc en mesure de comprendre pourquoi il est important d’avoir une bande de gencive kératinisée autour des implants.

De nombreuses techniques visant à augmenter la quantité de gencive kératinisée existent. Le lambeau décalé est l’une d’entre elle ! Celle-ci présente de nombreux avantages : elle est simple, efficace, reproductible et économique. C’est donc pour cela qu’elle est privilégiée dans de nombreux cas, et ce depuis plus de 20 ans.
À travers cette vidéo, plusieurs cas cliniques utilisant cette technique nous sont présentés ainsi que leur évolution dans le temps.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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L’apport des technologies numériques à l’implantologie

le 19-09-2022

Jeudi 24 mars 2022 avait lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux, ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.

 

 

L’apport des technologies numériques à l’implantologie

Nous avons le plaisir de vous présenter le replay de la conférence du Dr Jean-François Chouraqui, chirurgien-dentiste en libéral, qui est intervenu sur l’apport des technologies numériques en implantologie.

 

Les données de nos patients

Dans notre métier de chirurgien-dentiste, le numérique rassemble l’ensemble de nos outils qui acquièrent les données volumétriques, densitométriques, morphologiques et surfaciques sur l’aspect osseux, dentaire, facial et occlusal de nos patients.

La récolte de toutes ces informations permet de :
• Concevoir nos plans de traitement
• Planifier nos interventions
• Prévisualiser les résultats fonctionnels et esthétiques
• Préparer nos éléments prothétiques de temporisation
• Sécuriser nos gestes chirurgicaux
• Faciliter les phases prothétiques

Différents matériels sont conseillés pour récupérer ses données auprès des patients (l’appareil photo numérique, le Cone Beam, l’empreinte optique, …).

 

Le numérique en implantologie

Même pour un praticien expérimenté, la position des implants postérieurs, essentiellement dans le sens mésio-distal, n’est jamais optimale pour la réalisation d’un élément prothétique équilibré. C’est pourquoi le numérique est recommandé. Il simplifie et sécurise la phase chirurgicale sans augmenter pour autant le temps nécessaire à la planification.

L’utilisation d’un logiciel de planification permet de corréler des volumes dentaires et osseux pour réaliser un guide chirurgical qui permet d’optimiser la pose de nos implants. Ce guide pourra ensuite être exporté vers le laboratoire ou être fabriqué directement au cabinet dentaire.

Avant de vous lancer, attention tout de même à bien connaître les limites de la chirurgie guidée. La principale contrainte concerne la rotation du foret dans la bague du guide qui impose un jeu. Celui-ci peut induire une déviation de l’axe, de l’ordre de 2 à 4 degrés. Cette déviation est d’autant plus importante avec l’utilisation des guides à « cuillère » car l’opérateur impose, sans le vouloir, un torque sur le guide.

À savoir, les déviations sont moindres lorsqu’il y a moins de pièces mobiles. Il faut donc privilégier les trousses de chirurgie guidée qui utilisent le système de la douille et du foret à fût.

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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La chirurgie naviguée en implantologie

le 30-08-2022

Ce jeudi 24 mars 2022 a eu lieu la 3è édition du Best of Implantology à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris. Pour cette occasion, 20 conférenciers, français et internationaux ont alors exposé pendant 15 minutes, façon conférence TEDx, les sujets qui leur tiennent à cœur. Si vous n’avez pas eu l’occasion de participer à cet évènement, vous pourrez retrouver chaque mois une vidéo en replay dans notre rubrique formation continue.

 

 

La chirurgie naviguée en implantologie 

Nous avons le plaisir de vous présenter le replay de la conférence du Dr. Mai Lan Tran qui est intervenue sur le thème de la chirurgie naviguée en implantologie.

Afin de réaliser des poses d’implants avec la plus grande précision possible et en évitant les risques, il existe de nombreux outils et guides pour aider les praticiens. Aujourd’hui, le Dr. Tran nous présente le X-Guide : un système qui permet d’accompagner le praticien tout au long de l’intervention.

 

Le dispositif fonctionne en trois étapes :
La planification : l’étape indispensable qui permet de récolter toutes les informations du patient puis de les transposer à la chirurgie
L’étalonnage : une étape technique pour régler le X-Guide avant l’intervention
La chirurgie : vous n’avez plus qu’à suivre le guide, tout a été préparé en amont

 

Les avantages et les inconvénients 

Ce X-guide cumule donc de nombreux avantages : il améliore la communication entre le patient et le praticien ; il est adaptable, bien plus qu’un guide statique ; il permet également au praticien d’obtenir une grande précision et sa petite taille le rend plus confortable pour le patient.

Cependant, c’est aussi un système qui demande un long apprentissage afin de savoir précisément l’utiliser et les assistant(e)s dentaires doivent également être formé(e)s. Il faut aussi du temps avant de savoir le calibrer rapidement, c’est un système invasif dans les cas complets et un dispositif coûteux. Toutefois, ce guide facilite et améliore la précision des poses d’implants !

 


 

Cette vidéo vous est proposée par Best of Implantology.

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Vous saurez tout (ou presque) sur la chirurgie guidée !

le 23-08-2022

Vous avez sûrement déjà entendu parlé de termes tels que : DICOM, STL, guided ou full surgery (chirurgie full guidée), work flow numérique… Le numérique en dentisterie est encore vague ? Nous allons tout vous expliquer !

Le « numérique » est un élément que l’on trouve partout autour de nous et de plus en plus dans notre quotidien de chirurgien-dentiste. À bien des égards, la technologie a pour objectif de nous faciliter la vie. Celle-ci peut être synonyme de changements d’habitudes et d’adaptation qui parfois nous compliquent le quotidien.

Dans cet article, nous allons dégrossir le sujet du numérique, en particulier de la chirurgie guidée, et vous présenter un protocole simple qui vous permettra d’utiliser ce nouvel outil au quotidien.

Nous ne rentrerons pas dans les détails techniques d’impression et de conception de guides, le but étant de faciliter notre pratique. Nous délèguerons donc cette tâche à un laboratoire spécialisé.

Que vous utilisiez déjà une camera numérique ou non, nous vous proposerons une marche à suivre pour poser des implants en toute sérénité.

 

Principe de la chirurgie guidée

Le défi lors de la pose d’un implant est le positionnement idéal tridimensionnel de l’implant dans l’os vestibulo-lingual ou palatin et mésio-distal par rapport aux dents adjacentes. Celui-ci doit être positionné idéalement dans le volume osseux disponible, en  évitant les structures anatomiques : nerf alvéolaire inferieur, sinus maxillaire, foramen palatin.

Grâce à la chirurgie guidée, ce positionnement tridimensionnel sera obtenu. En effet, une planification numérique et un wax-up numérique sont réalisés avant la fabrication du guide chirurgical.

 

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Fig. 01 : wax-up numérique.

 

Avant tout projet implantaire, il est essentiel de faire un projet prothétique, physique ou virtuel, pour vérifier la cohérence de la partie implantaire et de la partie prothétique. Les implants doivent être posés par rapport aux futures dents et idéalement, pour placer des couronnes transvissées.

 

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Fig. 02 : projet prothétique virtuel.

 

En effet, la tendance est de privilégier les couronnes transvissées car il a été démontré que la colle dans les prothèses scellées pourrait être à l’origine de péri-implantites. De plus, ce système nous laisse le luxe d’accéder et de démonter facilement la prothèse en cas de soucis : éclat de céramique, bourrage alimentaire, maintenance implantaire…

L’objectif sera de faire « matcher » le scanner avec le modèle.

 

Examen radiographique

La faisabilité de la réalisation du projet implantaire ne peut se faire que par une étude précise d’un cone beam ou d’un scanner 3D, permettant des mesures précises de l’os alvéolaire en hauteur et en épaisseur. Cette étude mettra en évidence l’échelle de difficulté de la pose du ou des implants.

 

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Fig. 03 : cone beam et scanner 3D.

 

Le format numérique du scanner est appelé DICOM. C’est sous cette forme que le fichier sera envoyé par mail au laboratoire.

 

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Fig. 04 : export du fichier du scanner au format DICOM (logiciel Carestream).

 

Enregistrement de la situation clinique

Il existe 2 options pour enregistrer l’arcade du patient :
• L’empreinte optique avec camera numérique
• L’empreinte silicone précise

L’empreinte silicone est une solution simple et efficace. Une fois le modèle en plâtre coulé, le laboratoire le transforme en fichier numérique : c’est le fichier STL. Le laboratoire fait coïncider le DICOM et le STL.

 

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Fig. 05 : superposition des fichiers DICOM et STL.

 

Planification de la chirurgie guidée

L’établissement du plan de traitement est déterminé par :
• Le nombre d’implants
• La marque de l’implant
• La hauteur et le diamètre de l’implant

 

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Fig. 06 : options proposées par le laboratoire 3Dcelo.

 

La chirurgie guidée

On distingue les guides à appui dentaire et appui muqueux. Pour plus de simplicité, nous n’aborderons que les guides à appui dentaire.

Le guide doit être parfaitement stable en bouche pour qu’il corresponde exactement à la situation du laboratoire. Comme en prothèse adjointe, plus il y aura d’appui dentaire et plus stable sera le guide.

 

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Fig. 07 : guide chirurgical 8 implants.

 

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Fig. 08 : essayage du guide en bouche pour assurer de la stabilité du guide.

 

Lors de la conception du guide, on peut faire une chirurgie guidée avec forets pilotes. Cela permet de pointer la position des implants ou de réaliser une chirurgie « full guidée » ayant pour but d’aller jusqu’à la pose de l’implant à travers le guide chirurgical.

 

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Fig. 09 : chirurgie « full guidée ». Les implants sont posés à travers le guide (implants AlphaBio/guide 3D FRENCH LAB).

 

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Fig. 10 : cas de 8 implants posés sans lambeau « flapless ».

 

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Fig. 11 : scanner pré-implantaire. Pose d’implants secteurs postérieurs maxillaire, site greffé, sinus lift bi-maxillaire.

 

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Fig. 12 : scanner post-opératoire. Les implants sont positionnés de manière idéale tridimensionnelle (parallélisme, distance inter-implants).

 

Conclusion

Le protocole décrit ici est à la portée de tout dentiste. Il ne nécessite que peu d’investissement en termes de matériel et procure un confort optimal : scanner et empreinte silicone. De nombreux laboratoires sont spécialisés dans la fabrication de guide chirurgical et permettent un accompagnement dans les protocoles opératoire.

Le confort opératoire pour le praticien est indéniable car les difficultés liées à la pose d’implants sont éliminées : choix de l’axe implantaire et parallélisme sont deux défis surmontés. L’intervention est également plus agréable pour le patient car elle est plus rapide et la pose d’implants pouvant être sans lambeau, les suites opératoires sont minimes.

 

Certes, nous présentons des cas avec plusieurs implants, mais pour commencer nous pouvons tout à fait ne poser qu’un seul implant. De plus, nous n’aurions jamais posé ces 8 implants sans guide. Il aurait fallu poser côté par côté car le choix des axes et le parallélisme est très compliqué. Ce genre d’intervention aurait été trop éprouvante à la fois pour le praticien et pour le patient. Les guides chirurgicaux se trouvent donc indispensables dans la pose d’implants antérieurs.

 

La préparation de la chirurgie nécessite un temps pré-opératoire plus important : le patient ne s’allonge pas immédiatement. En revanche, le gain de temps se fait lors de la pose et lors de la réalisation de la prothèse car tous les axes sont parfaits.

La littérature décrit une fiabilité de plus 95%, c’est-à-dire que la planification est quasi identique à la situation en bouche. C’est pourquoi cet outil doit faire partie de notre arsenal thérapeutique et l’on ne devrait s’en priver !