Archives

Urgences au cabinet : quelles recommandations appliquer ?

le 24-03-2020

 

 

Extrait des recommandations du Collège National des Chirurgiens-Dentistes Universitaires en Santé Publique, disponibles en version complète ici.

 

Spécificités des soins dentaires

Compte tenu des caractéristiques propres aux soins dentaires, le risque de contamination au SARS-CoV-2 (dit Covid-19) entre praticiens et patients peut être élevé(8,9), d’autant plus que les contaminations par divers virus au cabinet dentaire sont généralement sous-évaluées car les périodes d’incubation peuvent être longues et le pathogène peut ne pas déclencher de symptômes(10). Ceci n’est pas le cas pour le Covid-19, pour lequel les données épidémiologiques, les symptômes et les conséquences en termes de santé publique ont été présentés.

En effet, pour une grande majorité des patients pris en charge, le chirurgien-dentiste pratique des gestes chirurgicaux invasifs avec un risque de contamination important, dû à la nature même de son activité. Les porte-instruments dynamiques génèrent des aérosols (air comprimé + eau à haute pression : 5 bars) pour refroidir les outils de coupe qui peuvent aller jusqu’à 800.000 tours/minute(11). Sous l’effet de la pression, les aérosols projetés dans la cavité buccale se contaminent au contact de la flore présente sur les surfaces dentaires et les muqueuses ainsi que par du sang, du pus, de la salive associés aux aérosols pulmonaires. Ainsi, même des pathogènes à diffusion hématogène (« bloodborne pathogens ») peuvent devenir à diffusion aéroportée (« airborne ») quand ils entrent en contact avec le spray généré par les instruments à haute vélocité du chirurgien-dentiste(8,12-14). De nombreux gestes de soins dentaires produisent des aérosols contaminés par divers virus(15).

On appelle classiquement « aérosols » des particules en suspension dans un gaz, comme par exemple des gouttelettes dans l’air(12). Ces gouttelettes dans les aérosols peuvent avoir des tailles variables, de moins de 5 µm (on les appelle alors droplet nuclei) jusqu’à 10 ou 20 µm. Au-delà, ce sont des gouttelettes qui ne restent en général pas en suspension dans l’air mais qui sont tout de même produites par les instruments dynamiques du chirurgien-dentiste. Les particules de moins de 5µm pénètrent directement les voies aériennes supérieures et progressent jusqu’aux espace alvéolaires pulmonaires(12).

Les voies de transmission du Covid-19 sont la transmission directe (toux, éternuements et inhalation de gouttelettes) et la transmission par contact des muqueuses nasales, buccales et oculaires. Des études ont montré que les virus respiratoires peuvent être transmis de personne à personne par contact direct ou indirect, à travers des gouttelettes de grande ou petite taille, et directement ou indirectement à travers la salive(9).

Pour des coronavirus (SARS-CoV et MERS-CoV par exemple), des voies de transmission aéroportées ont déjà été décrites, par le biais d’aérosols contenant des particules droplet nuclei-like(12,16), donc d’une taille inférieure à 5 µm. Ces voies, notamment lors de procédures médicales, ont été décrites également pour le Covid-19, dont la présence a été montrée dans la salive(9,17,18). Les masques chirurgicaux quant à eux ne protègent pas contre les agents infectieux transmissibles par voie aérienne de moins de 20 µm(12), voire même de moins de 5 µm(19). Les aérosols produits lors des soins dentaires sont projetés en dehors de la cavité buccale dans un rayon de 1,5m. De par la nature de ses soins, le visage du chirurgien-dentiste est souvent très proche (20 à 30 cm) de la source des projections et des voies respiratoires des patients, étant alors en contact très étroit avec ces particules aérosolisées pendant des périodes pouvant aller jusqu’à 30min pour la gestion d’une urgence.

Kampf et collaborateurs décrivent la survie du Coronavirus sur différents types de matériaux, où il peut rester infectieux de 2 heures à 9 jours(20).

 

Une estimation des professionnels ayant le plus de risques de contracter le Covid-19 place les chirurgiens-dentistes dans les 5 professions les plus exposées, avec les assistantes dentaires et les hygiénistes dentaires.

Parodontite et grossesse

le 20-03-2020

Si cette association peut encore surprendre nos patients, elle ne fait que confirmer que les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires chroniques où la composante bactérienne joue certes un rôle important mais au même titre que la réponse de l’hôte. Cette réponse, liée à de de nombreux facteurs tels que la génétique ou l’hygiène de vie est aussi sous l’influence d’hormones dont on connait l’importance au cours de la grossesse.

 

Quelles relations entre grossesse et parodonte ?

Avec l’augmentation des taux d’œstrogènes et de progestérone, le développement de l’inflammation gingivale liée au biofilm bactérien sera amplifié tandis que l’efficacité des défenses immunitaires vis-à-vis de ces mêmes bactéries sera réduite1. Les symptômes classiques liés à cette inflammation gingivale (œdème, rougeur, saignement, sensibilité) apparaissent entre le 2è et le 3è mois de grossesse et s’accentuent jusqu’à son terme. Ils sont en outre favorisés par les difficultés de brossage qu’ils entraînent.

 

Quelles relations entre parodontite et grossesse ?

Ces impacts locaux de la grossesse sur les tissus gingivaux rendent la gencive plus perméable à la pénétration des bactéries et peuvent donc faciliter leur passage dans la circulation sanguine. Cet effet systémique n’est pas sans conséquences et nous verrons qu’il contribue à expliquer l’impact que peuvent avoir les parodontites sur le déroulement de la grossesse et notamment le risque fortement augmenté de naissance prématurée d’enfants de faible poids chez les femmes présentant une maladie parodontale sévère2.

 

Comment expliquer cette relation ?

L’augmentation de la perméabilité vasculaire favorise la pénétration des bactéries mais aussi du LPS (lipopolysaccahride) dans la circulation sanguine. Leur diffusion dans l’organisme entraîne une réponse inflammatoire systémique directe ainsi que des infections à distance notamment au niveau placentaire où la circulation sanguine sera perturbée. Ces perturbations entraînent la malnutrition du fœtus et une hypertension artérielle contribuant à la pré-éclampsie. Une autre voie, indirecte, résulte de la stimulation de la production par le foie de protéines de phase aigüe puis leur passage dans la circulation sanguine et leur action sur le placenta avec l’augmentation de l’inflammation intra-utérine3. Ainsi, bactéries et cytokines inflammatoires vont induire l’augmentation de médiateurs inflammatoires responsables des complications telles que la pré-éclampsie, le retard de croissance, les avortements spontanés, ou l’accouchement prématuré4,5.

Même si la nature exacte des mécanismes en jeux et des liens de causalité restent à préciser, l’association entre parodontite et prématurité pour cause de pré-éclampsie est établie6,7.

 

Peut-on diminuer les risques sur la grossesse par le traitement parodontal ?

Bien qu’il ait été montré que lorsque le traitement parodontal est efficace le taux de prématurité diminue, des études supplémentaires seront nécessaires pour apporter la preuve formelle que le traitement parodontal non chirurgical réduit le risque de naissance prématurée8,9,10. Cependant, au vu de l’absence de risques pour la mère comme pour le fœtus, il est possible de dépister et de soigner les maladies parodontales chez les femmes enceintes.

 

Quelle prise en charge pour les femmes enceintes ?

Ce dépistage sera facilité par la prise en charge à 100% de l’examen bucco-dentaire à partir du 4è mois de grossesse. En cas de besoin, il est tout à fait possible de proposer un bilan et des soins dentaires ou parodontaux en tenant compte de l’âge de la grossesse. Le 1er trimestre permet les soins d’urgence tandis que le 2è trimestre est le trimestre de choix pour la réalisation des soins. Enfin, au cours du 3è trimestre, il est encore possible de réaliser des soins en adaptant les séances à la fatigue de la patiente.

 

Bien évidemment, la réalisation d’un bilan bucco-dentaire et des soins éventuels avant la grossesse reste le meilleur moyen d’éviter le besoin de soins chez la femme enceinte. A tout moment, il conviendra d’insister sur l’importance de la prévention et des mesures d’hygiène. Sans surprise, un contrôle de plaque régulier s’impose et on veillera à ce qu’il soit particulièrement rigoureux durant la grossesse.

Ce moment de plus grande écoute pourra donc être mis à profit pour faire passer nos messages et faire prendre de nouvelles habitudes à nos patientes. Pour celles qui ont des difficultés à assurer un brossage efficace ou qui souhaitent optimiser leur hygiène, on se souviendra que le brossage électrique et notamment le brossage sonique est une solution dont la supériorité est cliniquement démontrée avec une réduction de l’indice de plaque pouvant être jusqu’à 10 fois plus importante que celle obtenue avec une brosse manuelle11. De plus, grâce à son confort d’utilisation, le brossage sonique est bien adapté aux femmes enceintes dont les gencives sont souvent plus sensibles.

 

Femme-enceinte

Cet article vous est proposé par Philips Sonicare.

Logo Philips


1 : Wu MChen SWJiang SY Relationship between gingival inflammation and pregnancy. Mediators Inflamm. 2015; 2015:623427.

2 : Offenbacher S, Katz V, Fertik G, Collins J, Boyd D, Maynor G  Periodontal infection as a possible risk factor for preterm low birth weight. J Periodontol. 1996; 67:1103–13. 

3 : Madianos PN, Bobetsis YA, Offenbacher S Adverse pregnancy outcomes (APOs) and periodontal disease: Pathogenic mechanisms J Periodontol 2013. 84(4 Suppl):S170-80

4 : Goldenberg RL, Culhane JF, Iams JD, Romero R Epidemiology and causes of preterm birth. Lancet. 2008; 371:75–84. 

5 : Yeo BKLim LPPaquette DWWilliams RC Periodontal disease — the emergence of a risk for systemic conditions: pre-term low birth weight. Ann Acad Med Singapore. 2005 Jan; 34(1):111-6.

6 : Ide M, Papapanou PN Epidemiology of association between maternal periodontal disease and adverse pregnancy outcomes–systematic review. J Periodontol. 2013 Apr; 84(4 Suppl):S181-94

7 : Nabet C, Lelong N, Colombier ML, Sixou M, Musset AM, Goffinet F Maternal periodontitis and the causes of preterm birth: The case-control Epipap study. J Clin Periodontol. 2010;37:37–45.

8 : Schwendicke FKarimbux NAllareddy VGluud C Periodontal treatment for preventing adverse pregnancy outcomes: a meta- and trial sequential analysis. PLoS One. 2015 Jun 2;10(6)

9 : Jeffcoat M, Parry S, Sammel M, Clothier B, Catlin A, Macones G Periodontal infection and preterm birth: successful periodontal therapy reduces the risk of preterm birth. BJOG. 2011 Jan;118(2):250-6.

10 : Iheozor-Ejiofor Z., Middleton P., Esposito M., Glenny AM Treating periodontal disease for preventing adverse birth outcomes in pregnant women. Cochrane Database Syst Rev, 2017 Jun12;6;

11 : Jenkins W, Souza S, Ward M, Defenbaugh J, Milleman KR, Milleman JL Comparison of Plaque and Gingivitis Reduction by Philips Sonicare FlexCare Platinum with Premium Plaque Control Brush Head and a Manual Toothbrush J Clin Dent 2017 ; 28 (Spec Iss A) : A7-12.

Le Dr Serge Fournier, Président de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes s’exprime sur le COVID-19

le 17-03-2020

POINT PRESSE CELLULE DE CRISE COVID-19 #ONCD

 

 

Paris, le 16 mars 2020

Chères Consœurs, Chers Confrères,

Vous avez toutes et tous pris conscience de la gravité de la situation dans notre pays, face à l’épidémie du Corona virus. L’ensemble du territoire national est concerné par l’épidémie, avec une intensification dans les jours à venir.

Les chirurgiens-dentistes sont doublement impactés ; d’abord comme tous les citoyens, mais également comme professionnels de santé. Comme les études scientifiques tendent à le montrer tant par la concentration de la charge virale que par la distance nécessaire aux traitements, ils sont en première ligne

Depuis le début de l’épidémie, vous avez parfaitement rempli votre mission de santé publique, dans le calme et l’efficacité, appliquant les consignes des autorités sanitaires et les nôtres, et ce, malgré un manque flagrant de protections spécifiques face au virus, contribuant ainsi à soulager par votre action l’hôpital public et les soins d’urgence.

Mais aujourd’hui, devant l’accélération très importante de la propagation du virus, de sa virulence, et vu la spécificité de notre profession, il n’est plus raisonnable de continuer à s’exposer inutilement dans notre système de soins habituel et en l’absence de masques de protection FFP2, dont la quantité disponible est insuffisante pour protéger tous les soignants. Persévérer dans cette voie ne pourrait que conduire à des contaminations supplémentaires, notamment des patients, des personnels des cabinets dentaires et des chirurgiens-dentistes.

Je vous recommande donc, de cesser immédiatement toute activité de soins non urgents et de confort, pour une durée que je souhaite la plus courte possible.

Je demande aux chirurgiens-dentistes de rester dans leur cabinet, afin de réguler dans l’immédiat le flux des urgences.

Puisque nous sommes une profession médicale, il n’est pas concevable d’abandonner les patients, en les privant des soins bucco-dentaires d’extrême urgence dont ils ont besoin.

Je souhaite la réouverture des centres de soins odontologiques afin de réaliser sous toute protection les soins bucco-dentaires invasifs que les chirurgiens-dentistes ne pourraient plus réaliser dans leur cabinet de ville.

Depuis samedi soir et l’intervention du premier ministre, nous travaillons également avec les conseils départementaux de l’ordre pour proposer, en accord avec les ARS, un maillage territorial afin d’assurer une permanence des soins bucco-dentaires sur tout le territoire et ce, dans un délai rapide afin de se préparer à des mesures plus contraignantes qui conduiraient à la fermeture des cabinets de ville.

Cette permanence des soins devra se faire dans des conditions de sécurité maximale pour les patients et les chirurgiens-dentistes, ce qui ne peut être réalisable au vu du manque de matériel spécifique. Aussi, nous attendons une réponse forte et rapide du Ministre de la santé que nous avons sollicité.

Ce dispositif que je présenterai au ministère de la santé et de la solidarité permettra de répondre aux besoins de santé publique en matière de soins bucco-dentaires, afin d’éviter les contaminations croisées et de continuer à soulager les services d’urgence de l’hôpital public.

Mais ce n’est pas tout.

Je demande à tous les chirurgiens-dentistes en bonne santé, en dehors de leur période de garde, de venir prêter leur concours aux dispositifs mis en place pour lutter contre le virus, dans le cadre de la réserve sanitaire par exemple, ou de tout autre dispositif qui pourrait être mis en action.

Enfin, je demande à l’ensemble des organisations professionnelles de chirurgiens-dentistes, de traiter le volet économique de cette situation, afin que, dès la fin de l’épidémie, les chirurgiens-dentistes soient en mesure d’assurer les soins bucco-dentaires dont la population aura besoin.

Nous mesurons les difficultés de chacune et chacun à vivre au rythme de ces mesures contraignantes, nous voulons assurer les pouvoirs publics et les patients que notre profession répondra présente dans l’effort de solidarité nationale.

Je vous remercie.

Dr Serge FOURNIER Président

COVID-19 : avez-vous vérifié vos sources ?

le 17-03-2020

SARS-coV-2, COVID-19 ou bien encore coronavirus, la crise sanitaire actuelle à ce sujet vous a forcément saisi au travers des médias… Un climat anxiogène qui se retrouve dans les journaux télévisés, la presse, les réseaux sociaux, et donc dans notre quotidien.

Au travers de la simplicité de partage que proposent les médias sociaux, nous constatons que de nombreuses informations circulantes à ce sujet sont erronées, incomplètes ou invérifiées. Ces informations émanent même parfois de professionnels de santé…

Par conséquent, Dentalespace et l’Agence de Veille et d’Actions Sanitaires Numériques (AVASN) s’associent aujourd’hui pour vous poser une question : avez-vous vérifié vos sources ?

Vos actions sur les réseaux sociaux toucheront particulièrement votre entourage voire votre patientèle de par votre statut d’acteur de santé. En tant que tel, il semble indispensable que notre activité continue en dehors du cabinet en respectant les données acquises de la science. Malheureusement, la simple parole de médecin ou les « on dit » ne sont pas de rigueur sur les réseaux sociaux… sauf ! S’ils s’accompagnent d’une source d’information fiable. (Sincèrement, nous avons déjà vu des gens se faire passer pour des professionnels de santé…)

Ainsi, pour mieux vous guider, nous vous rappelons les principales sources d’informations fiables :

Agences Régionales de Santé (ARS) ars.sante.fr
Conseil National (ou Départemental) de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes ordre-chirurgiens-dentistes.fr
Health On the Net hon.ch
Direction Générale de la Santé (DGS) (vous avez par exemple son directeur, Jérôme Salomon, qui fait régulièrement des points lors des JT) solidarites-sante.gouv.fr
Santé Publique France (SPF) santepubliquefrance.fr
Organisation Mondiale de la Santé (OMS) who.int/fr
Des publications scientifiques diverses, parues dans des revues scientifiques renommées

 

D’ailleurs, dans ce contexte, notre consœur Ines Meisels alias Dr. M a récemment réalisé une vidéo pour aider le plus grand nombre à s’orienter dans les méandres d’internet et de ses fakes médicaux : vidéo de Dr. M

Video-YouTube-Dr.M

 

Enfin, avant de partager n’importe quelle information, nous vous invitons à vous poser une dernière question : est-ce bien nécessaire ? Au risque d’être redondantes, les publications qui prolifèrent pourraient envenimer ce climat anxiogène.

 

Cet article vous est proposé par AVASN & Dentalespace.

Logo AVASN

 

Retrouvez Dr. M sur les réseaux sociaux :

facebook  youtube  instagram

Il faut qu’on parle !

le 03-03-2020

Il faut qu’on parle … !
Rédigé par Marilyn Michel et Pr. Vianney Descroix

Cette injonction n’est pas de très bon augure car lorsqu’elle arrive, il est souvent trop tard… c’est que nous avons plus « à dire » qu’« à parler » !

Dans ce contexte, la rupture professionnelle devient alors l’une des pires craintes fondamentales.

Parler sur ce qui ne va pas, mais aussi sur ce qui va, c’est d’abord mettre en commun et ainsi se mettre à réfléchir sur les bonnes et mauvaises raisons, de ce qui provoque le fatidique énoncé.

Dans l’enceinte de nos cabinets dentaires, quelle place accordons-nous non seulement à la parole ou aux échanges mais surtout à communiquer entre chirurgiens-dentistes et les assistant(e)s ? Quel temps nous accordons nous pour mettre en commun et échanger autour de ce qui va comme de ce qu’il ne va pas ? À quel moment pouvons nous considérer que ce temps d’échange et de co-construction est un temps efficace nécessaire et rentable ?

Si on regarde l’étymologie du mot « temps » celui-ci dérive de « tem » qui signifie « couper ». Le temps est donc le découpage de la journée tout comme les instants se succèdent.

Notre rapport au temps est souvent biaisé : il y a un décalage entre la façon dont nous pensons mener « notre » temps et ce qu’il se passe en réalité.

Nos journées sont rythmées par l’agenda du cabinet dentaire qui est un parfait guide pour ne pas oublier la succession de rendez-vous et d’événements.

C’est au travers de ce repère, que nous pouvons sans cesse adapter notre journée : du temps de travail, du temps pour les urgences, du temps de pause obligatoire, du temps de stérilisation.

A-t-on vraiment la notion du temps dans nos cabinets dentaires ?

Lorsque nous entendons le fameux « ça ne va prendre que 5 minutes », beaucoup d’entre nous avons déjà le sourire aux lèvres, car on le sait… les « fameuses 5 minutes… » … on ne les a même pas pour soi … !

Alors nous allons parler de « gestion du temps » ou d’organisation de temps, dans nos entreprises et presque immédiatement on va ramener cette notion de temps à la productivité. En d’autres termes, « organiser son temps » = « travailler plus ».

Et malgré cette réorganisation du temps… toujours les mêmes revendications de l’équipe : « Il n’a pas conscience du temps que cela prend… », « Je n’ai pas le temps de le faire ». Parce que … « faut en “faire de plus en plus, avec le même temps…”».

À force de courir après le temps que nous n’avons pas, nous en sommes aussi réduits à oublier à comprendre que le temps ne nous appartient pas !

Que si une journée se découpe en temps de travail, il faut aussi entendre que le rythme de la journée doit s’adapter à l’homme, et non pas l’inverse. Finalement nous ne perdons jamais notre temps, nous le dédions simplement à certaines activités et comme « choisir c’est renoncer » le temps que nous consacrons à certaines activités ne sera plus disponible pour d’autres. La vraie question est alors de savoir à quoi nous souhaitons dédier notre temps ?

La communication ça prend du temps !

Il faut arrêter de croire que prendre son temps c’est le perdre, par exemple, en matière de communication d’équipe il est bon de se poser et de faire le bilan.

S’accorder du temps pour écouter, nécessite d’être curieux de l’autre, de raconter ce qu’on fait, parler de l’extérieur, introduire ce qu’on a pu vivre.

Une vraie communication va reposer sur les élans de compréhension, confiance, coopération, créativité… et pourquoi pas la curiosité. Communiquer ce n’est pas seulement informer. Communiquer cela veut dire que je peux m’adapter à ce que l’autre me dit, que je peux « méta-communiquer » (savoir dire : « cela ne me convient pas », «  je ne comprends ce que vous dites », …). Les spécialistes disent qu’il y a un processus de communication dès l’instant que je peux avoir un retro-control (feedback) entre l’émetteur et le récepteur du message.

Beaucoup d’assistant(e)s renoncent à parler, faute de temps accordé… et beaucoup de chirurgiens-dentistes dénoncent les manques d’avertissements sur la situation.

Le binôme professionnel c’est une équation qu’on pourrait résumer à 1+1 =3. Autrement dit le tout est supérieur à la somme des parties.

Nous sommes deux histoires, deux personnes qui formons un binôme, c’est-à-dire une nouvelle entité « constructible ». En d’autres termes, si être ensemble doit permettre la création d’une nouvelle unité, « le binôme », ne doit surtout pas impliquer la disparition des deux « personnalités » de départ. Ces deux vies qui se croisent, prennent du plaisir à travailler ensemble, et vont rencontrer des obstacles, des disputes et des divergences. Leur association n’est pas additive mais potentialisatrice.

Se donner du temps et donc se donner de l’attention, c’est aussi entretenir ce qui a fait qu’on a choisi de travailler ensemble.

Cela permet de comprendre aussi que selon les phases de notre vie, les attentes de chacun se modifie (maternité, mariage, ambitions et évolution professionnelle, …).

Il est important de pouvoir revenir sur un événement qui a pu être blessant, sur l’origine d’une contrariété (dispute), la veille par exemple.

Pour dire ce qui a pu blesser l’autre, et pour avoir le recul de dire « ça à dépasser ma pensée … ». Souvent à ce moment précis on se rends compte qu’il s’agit de la projection des attentes de l’un, et non pas d’une attaque personnelle.

Pour cela, nul doute qu’il faut créer un rituel. Il permet de faciliter l’échange et partager des idées, ou une revendication, une demande particulière. C’est très différent de la routine qui est synonyme d’ennui !

C’est se retrouver et avoir des choses à partager en se débarrassant des pesanteurs… C’est la mise en commun d’espaces à nous, symbole du vivre ensemble.

L’autre est vraiment un autre, et il faut respecter cette altérité.

Et il y a des jours, et des circonstances où l’autre reprend son caractère, il y a une distance qui est insaisissable. Tout comme le temps qu’on ne peut pas remonter, ou accélérer selon les jours …

Gérer son temps selon ses propres capacités de travail va nous permettre aussi de combattre l’anxiété, la culpabilité voire même la colère par rapport à l’immédiateté.

Ce sont ces sentiments qui nous font exploser, et parfois contre des personnes qui se trouvent là devant nous et qui ne sont pas responsables de la mauvaise gestion de notre propre temps.

Alors à l’inverse si le temps n’appartient à personne et qu’il est le même pour tout le monde, savoir « se poser un temps » ensemble semble être aussi le « terreau » des bons binômes. Prendre le temps d’écouter l’autre, dans sa globalité… ça nécessite une parenthèse. Le temps est une appréciation propre à chacun, nous n’en sommes pas maîtres.

Alors, accordez-vous du temps, car il ne reviendra pas.

Mais qui se cache derrière le Dr M ?

le 21-01-2020

« Hey ! Bonjour à tooth (tous) ! »

C’est ce que j’ai pris l’habitude de dire au début de chacune de mes nouvelles vidéos ou articles sur les réseaux sociaux. Vous avez peut-être déjà vu passer une « Dr. M » quelque part sur Facebook, sur YouTube, sur Instagram, ou nulle part d’ailleurs ! Eh bien, c’est moi ! Mais pourquoi ? Comment ?

Je m’appelle Inès Meisels, je suis chirurgien-dentiste diplômée de la faculté de Strasbourg et, comme la plupart d’entre vous, je suis passée par une première année de médecine (qui s’appelait la PACES au moment où j’y étais). Que faisiez-vous pendant cette maudite première année ? Vous révisiez ? Sûrement oui. Mais pendant votre temps libre, vous faisiez quoi ?

Eh bien moi, je m’en souviens car toute cette aventure a commencé à partir de là : je regardais des vidéos sur YouTube !
C’était en 2011-2012, YouTube n’était pas tout neuf, mais une nouvelle ère était en train d’arriver : celle des youtubeurs et des influenceurs !

Je me détendais donc quelques minutes entre deux cours de biochimie ou de biologie cellulaire, à regarder ces vidéos : les premières de Norman, Enjoyphoenix, Cyprien… Et puis, de vidéos en vidéos, je tombe sur un tuto, puis deux… pour se blanchir les dents à la maison ! Pas besoin d’avoir passé le cap de la première année de médecine pour que je saisisse la bêtise de ces vidéos !

Et c’est de là que tout est parti.

J’ai rapidement décidé que ma thèse porterait sur ce sujet : « La dentisterie au travers des vidéos des youtubeurs : influence et conséquences sur l’internaute-patient ».

Ce travail (débuté en 2015) a permis de démontrer que plus d’une vidéo sur deux traitant de santé bucco-dentaire sur YouTube est de qualité informative faible, pouvant présenter un danger pour la santé bucco-dentaire des internautes-patients.

À plusieurs reprises, j’ai eu la chance de pouvoir présenter ce travail. Ce fut le cas lors du congrès de l’ADF 2019 pour concourir au prix de thèse ADF Dentsply Sirona : ce travail a décroché le 1er prix de thèse culturelle et d’intérêt public !

ADF 2019

Je suis ravie que la profession commence à se saisir du sujet : avez-vous idée à quel point ces vidéos et ces influenceurs ont un impact sur notre pratique ? Usage du citron ou du charbon actif pour se blanchir les dents, standardisation du sourire, etc… La prochaine fois que votre patient indemne de carie vous dira : « J’ai les dents sensibles », pensez à lui poser la question : « Avez-vous recours à un nettoyage régulier avec du citron ou du bicarbonate de sodium ? » Vous serez parfois surpris des réponses.

Damien_OffnerDans tout ça, j’ai eu la chance d’avoir Damien Offner comme directeur de thèse qui m’a directement suivie dans l’aventure : du début du travail jusqu’à la publication d’un article dans le Journal of Epidemiology and Public Health Reviews, en passant par le travail de l’étude et la soutenance de thèse. À la fin du travail, nous nous sommes dit : et si on allait plus loin ?

poster-youtube

Et en effet, on ne s’est pas arrêtés là !

On a donc décidé d’aller au-delà de cette étude, de YouTube et de la médecine bucco-dentaire : on a décidé de s’intéresser à la santé sur les réseaux sociaux.

Alors, nous voici depuis août 2019 avec l’AVASN (mais qu’est-ce que c’est ce truc tout droit sorti de l’espace !?) : l’Agence de Veille et d’Actions Sanitaires Numériques.

Une agence qui s’articule sur les réseaux sociaux avec deux objectifs :
• Lutter contre les produits et infos médicales fakes (la veille, le « V » de AVASN)
• Promouvoir les bonnes informations de santé au grand public (les actions, le deuxième « A » de AVASN)

Voilà donc pourquoi Dr. M est née : il s’agit du premier projet de communication de l’AVASN au grand public sur les réseaux sociaux (parce qu’on se doute bien que signer des publications « Agence de Veille et d’Actions Sanitaires Numériques » ça fait pro mais c’est trop institutionnel pour plaire).

Vous pouvez donc trouver des infos ou bien communiquer avec vos patients : la chaîne YouTube (Dr. M), le compte Instagram (@dr.mytb), ou encore la page Facebook (Dr. M) sont là pour faire de la vulgarisation scientifique autour de la santé bucco-dentaire de près ou de loin, avec des informations vérifiées et sourcées !

Chaîne YouTube

De l’e-santé qui fait du bien à la vraie santé !

Comment marche l’entreprise, me direz-vous ? Eh bien, AVASN est une agence qui ne vit de rien pour le moment : ce travail est réalisé bénévolement jusque-là. Nous sommes cependant à la recherche de subventions et de partenariats ! Cela fait aussi partie de notre travail quotidien : le démarchage ! Mais soyons honnêtes, la santé publique est un parent-pauvre de la médecine… Les choses bougent donc très très lentement. Nous songeons donc à mettre en place une cagnotte participative, puisque notre agence ne peut se suffire à elle-même éternellement (comme pour la plupart d’entre vous et de vos cabinets, il y a des charges, des frais…), ce qui permettra à toute personne qui est intéressée par le projet et qui souhaite le soutenir, de le faire de manière effective, à son niveau, à sa mesure. Nous vous partagerons le lien de la cagnotte dès qu’elle sera en place !

Une autre manière de soutenir ce projet, qui peut être complémentaire à la cagnotte bien sûr, c’est tout simplement de partager les travaux et les publications de l’AVASN (ou Dr. M !) si vous les trouvez intéressantes (et même si ce n’est pas le cas d’ailleurs ! Le but, c’est que ça touche les internautes-patients, plus que les dentistes).

Pour ma part, je travaille 3 jours par semaine en collaboration libérale près de Paris et les 2 autres jours (mais aussi les week-ends et les soirs souvent) pour l’AVASN. En parallèle, Damien Offner combine son activité de MCU-PH en santé publique à temps plein, avec des relectures constantes de ce que je fais : scripts, publications, mails… le soir et/ou le week-end ! Il sait tout ce qui se passe ! C’est un peu mon gage de qualité à moi, surtout quand mes idées bouillonnent et que ça part dans tous les sens.

Le processus de création

Globalement, pour faire une vidéo YouTube, il faut d’abord une idée : elle émane souvent d’actualités ou de fakes qu’on voit passer, ou bien tout simplement de la réalité des patients au cabinet. Je rédige alors un script avec un travail de recherche pour avoir des sources. Ça part ensuite chez Damien en relecture et corrections. Puis vient le tournage : je suis toute seule pour cela. Un micro, un réflex, un trépied, un ordi, de l’éclairage pro… et c’est parti ! Pour une vidéo YouTube de 5 à 10 minutes, il me faut souvent 30 à 60 minutes de tournage. En revanche, le tournage est bien plus court pour les vidéos Instagram.

Ensuite, je monte la vidéo grâce à Final Cut Pro (environ 1/2 à 1 journée de travail) et je prépare une miniature de vidéo avec Photoshop (c’est ce que vous voyez apparaître comme image sur Facebook par exemple). Le processus entier prend donc pas mal de temps ! Il ne reste donc plus qu’à la poster, rédiger une description associée, puis la partager sur les réseaux… Ensuite on croise les doigts ! Il y a des tops, il y a des flops… il faut dire qu’on compte énormément sur les partages des amis et des confrères : si le sujet n’intéresse pas, ils ne partagent pas ! Ça nous permet d’apprendre et de progresser aussi. On cerne de mieux en mieux ce qu’attendent les confrères et les internautes-patients en fonction des plateformes (il est vrai qu’Instagram et YouTube ne fonctionnent pas de la même manière).

Vidéo YouTube

Enfin, des projets dans les cartons, on en a PLEIN ! L’AVASN se développe elle aussi sur les réseaux (AVASN sur Facebook, @avasn_ sur Instagram) et nous proposons des accréditations gage de qualité pour des publications santé (émanant d’influenceurs professionnels de santé ou non ! Le but étant toujours la bonne communication, avec des informations de qualité, auprès du grand public).

Nous travaillons aujourd’hui avec des influenceurs santé en tout genre : kiné, pharma, médecins… Ils ont tous des objectifs communs aux nôtres, et certains sont déjà plutôt connus dans leur domaine. Il est vrai que la médecine générale et la santé bucco-dentaire ont mis plus de temps à se développer publiquement sur les réseaux : voilà que ce travail est désormais amorcé !

J’espère que ce projet vous touchera et que nous vous compterons bientôt parmi nos abonnés. Vous, mais aussi vos patients !

Je finirai donc cette « petite » présentation de la même manière que je finis toujours mes publications sur les réseaux : Prenez soin de vous et croquez la vie à pleines dents !

bannière001

Retour sur le BLX SLActive Tour à Aix-en-Provence

le 27-11-2019

 

Straumann BLX® SLActive® Tour – Dernière étape à Aix-en-Provence

C’est cette fois-ci au sein du Château de la Pioline que les conférenciers Jérôme Leclair, Pierre Marin et Antoine Popelut ont pris place pour mettre en avant les avantages et les bénéfices de l’implant Straumann® BLX avec la surface SLActive® pour traiter les cas quotidiens. Plusieurs cas cliniques ont été partagés afin d’illustrer l’intérêt d’utiliser cet implant dans les situations les plus simples comme les plus complexes telles que les extractions et implantations immédiates. Pierre Marin a rappelé une nouvelle fois l’apport de la surface SLActive® dans toutes les indications et a mis l’accent sur les patients irradiés, fumeurs ou diabétiques, en présentant les dernières études scientifiques et le rôle important des nanostructures.


Revivez les étapes du BLX® SLActive® Tour :
► Retour sur le BLX Tour à Lille
► Retour sur le BLX Tour à Lyon
► Retour sur le BLX Tour à Arcachon
► Retour sur le BLX Tour à Toulouse


Rendez-vous lors du Congrès ADF (27 au 30 novembre 2019) sur le STAND 4L23 afin d’avoir plus d’informations sur notre implant BLX !

Avancée des médecines en phyto-aromathérapie

le 20-11-2019

Le 25 octobre 2019 s’est tenue la séance des Soutenances des mémoires à la Formation Post Universitaire de Phytothérapie et d’Aromathérapie en Odonto-Stomatologie, pour les chirurgiens-dentistes français et européens (troisième promotion 2019, Raphaël Serfaty, éminent parodontologiste de renom international).

La troisième édition de la formation post-universitaire en Phytothérapie et Aromathérapie en odonto-stomatologie pour les chirurgiens-dentistes, orthodontistes, stomatologues et chirurgiens en maxillo-facial s’est terminée à Paris ce 25 octobre 2019 avec la soutenance de thèse des participants.

Il s’agit de l’une des plus grandes innovations de ce 21ème siècle pour notre profession, actrice et porteuse des évolutions intégrées au sein de notre exercice professionnel.

Ce cursus apporte des connaissances théoriques, scientifiques, associées à des travaux pratiques, à une journée botanique, et à un colloque d’actualités. Il est encadré par une équipe d’enseignants compétents, bienveillants et passionnés dans ce domaine.
Avec du travail et le sourire, la profession peut se réjouir d’avancer en apportant la bonne utilisation des plantes et des huiles essentielles au cabinet dentaire par des formations adaptées.

La prochaine Promotion de Formation Post Universitaire (Promotion Albert-Claude Quemoun) débutera le jeudi 30 janvier 2020.

L’enseignement est de 100 heures de formation sur un an, dont 32 heures de formation clinique et en situation au cabinet dentaire.
La Responsable de la Formation, Dr Florine Boukhobza, est accompagnée d’un corps d’enseignants compétents et dévoués, dont : Drs P. Goetz, Dr A.-C. Quemoun, R. Serfaty, B. Loufrani, D. Gauzeran, J. Pothier, M. Benouaiche, Y. Cohen-Loro, G. Dubois, D. Eraud, D Roux-Sitruk.

Notre ami Albert-Claude Quemoun, enseignant de renom et Professeur émérite à la Faculté de Paris V, sera à l’honneur pour la 4ème édition de cette formation.

Cette formation peut être suivie par les chirurgiens-dentistes, orthodontistes, stomatologies, chirurgiens maxillo-facial, ainsi que par les praticiens étrangers titulaires d’un diplôme autorisant l’exercice en France, ainsi qu’aux étudiants inscrits en DES en odontologie.

Toutes les félicitations aux chirurgiens-dentistes qui ont acquis ce champ nouveau, pionnier de connaissances approfondies en Phytothérapie et Aromathérapie en Odonto-Stomatologie.

Et à très bientôt pour les chirurgiens-dentistes à venir pour la Formation Post Universitaire 2020.

Les inscriptions se font auprès du secrétariat de l’ADS, l’Academy Des Savoirs : academydessavoirs(arobase)gmail.com

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’Academy des Savoirs

Retour sur le BLX SLActive Tour à Lille

le 23-10-2019

 

 

Straumann BLX® SLActive® Tour – 5ème étape à Lille

Nos trois experts Marwan Daas, Karim Dada et Léon Pariente étaient avec nous à Lille le 9 octobre dernier pour la présentation du nouvel implant Straumann BLX® et les nouvelles possibilités thérapeutiques et pour partager devant plus de 50 praticiens leur expérience clinique et prothétique.


Revivez les étapes du BLX® SLActive® Tour :
► Retour sur le BLX Tour à Lyon
► Retour sur le BLX Tour à Arcachon
► Retour sur le BLX Tour à Toulouse

Océan dentiste, la brosse solidaire

le 23-10-2019

L’OPÉRATION LA BROSSE SOLIDAIRE

la brosse solidaire

Vous connaissez déjà les aventures d’Antoine, Chloé,  Max et Castor : une famille passionnée par la mer qui navigue à travers le monde pour faire de la prévention dentaire.

8 000 enfants ont été sensibilisés à travers 11 pays et dans 65 villes différentes, un grand succès pour Océan Dentiste. Aujourd’hui, la famille d’Antoine et Chloé s’est agrandie à bord, et pas uniquement avec leurs deux petits garçons. Des étudiants venus de France et d’ailleurs se portent volontaires pour des actions de prévention.

Avec la collaboration de Bioseptyl, Océan Dentiste lance la campagne « La brosse solidaire ». Pour chaque brosse à dents commandée, une sera offerte à un enfant durant la traversée d’Océan Dentiste.

Ces brosses à dents présentent une double spécificité : écologique et sociale. Elles sont 100% françaises, recyclables, avec des poils de très haute qualité. De plus, elles financent le développement du projet de prévention Océan Dentiste.

“Depuis plusieurs mois, nous travaillons avec Bioseptyl pour construire le projet des brosses solidaires Océan Dentiste. Grâce à eux, nous vous proposons des brosses à dents écologiques de haute qualité avec cette vocation solidaire.”

Grâce à cette opération, Océan Dentiste va pouvoir augmenter sa capacité de sensibilisation à travers de nouvelles zones d’actions.

LES OBJECTIFS DE LA CAMPAGNE LA BROSSE SOLIDAIRE

1 000 préventes, c’est le seuil minimum pour lancer la production des brosses à dents solidaires Océan Dentiste. 400 enfants pourront être sensibilisés à bord, 1 000 brosses à dent seront offertes dans les écoles, dans trois villes étapes.

2 000 préventes, la production est bien lancée. 800 enfants pourront être sensibilisés à bord, 2 000 brosses à dents seront offertes, dans six villes étapes.

10 000 préventes, c’est le top pour la santé de milliers d’enfants. 4 000 enfants pourront être sensibilisés à bord, 10 000 brosses à dents seront offertes, dans trente villes étapes.

Alors vous aussi, participez à l’aventure, et soutenez l’équipe Océan dentiste en achetant votre brosse à dents !

Océan dentiste la brosse solidaire

 

UPDATE

À l’heure où nous finalisons cet article, Océan Dentiste a atteint son second palier de 2 000 préventes. La production des brosses à dents est lancée.

Pour plus d’informations, cliquez ici.